L’Établissement Public Paris Saclay (EPPS) est en charge de l’aménagement de la ZAC du Moulon, qui vise à développer un quartier mixte à vocation de recherche scientifique forte. Cette ZAC est située à l’ouest du Plateau de Saclay sur un site accueillant déjà divers établissements de recherche et d’enseignement supérieur (Supélec, université Paris Sud, INRA, CEA…).
La réalisation du projet est conduite en étroite collaboration avec les différentes collectivités : les communes de Gif sur Yvette, Orsay et Saint Aubin, la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay (CAPS), le Conseil Général et le Conseil Régional, ainsi que la Fondation de Coopération Scientifique (FCS) qui représente le 23 acteurs économiques et scientifiques de Paris-Saclay.
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L’Établissement Public Paris Saclay (EPPS) est en charge de l’aménagement de la ZAC du Moulon, qui vise à développer un quartier mixte à vocation de recherche scientifique forte. Cette ZAC est située à l’ouest du Plateau de Saclay sur un site accueillant déjà divers établissements de recherche et d’enseignement supérieur (Supélec, université Paris Sud, INRA, CEA…).
La réalisation du projet est conduite en étroite collaboration avec les différentes collectivités : les communes de Gif sur Yvette, Orsay et Saint Aubin, la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay (CAPS), le Conseil Général et le Conseil Régional, ainsi que la Fondation de Coopération Scientifique (FCS) qui représente le 23 acteurs économiques et scientifiques de Paris-Saclay.
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CONCLUSION
Somme toute, le projet propose des qualités urbaines soutenues et intéressantes. Notamment, bien que le quartier se situe en milieu rural, il y a une consolidation de l’existant, soit le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) et l’Institut Universitaire de Technologie. Aussi le centre du quartier du Moulon est en voie d’offrir un cadre de vie dynamique et intense orienté vers le «Deck» un espace public collectif. La marchabilité, la mixité, la lisibilité y sont fortes. Également, une appropriation urbaine est possible.
Or, le centre est déconnecté par une absence de stratégie urbaine soutenue et par des barrières autoroutières et topographiques. On peut se questionner face à la légitimité de cet isolement qui favorise la dépendance aux transports motorisés. L’Université Laval avec l’autoroute Robert-Bourassa, Montréal avec l’autoroute Ville-Marie et Boston avec «Dig Big» sont des éléments qui se penchent ou se sont penchés sur le franchissement de ces barrières autoroutières. Il n’est pas trop tard afin de réorienter le plan d’aménagement de Paris-Saclay avant que les infrastructures ne soient définitivement construites.
Finalement, cet isolement d’un cœur de quartier apporte une dépendance face au développement du transport en commun. L’offre sera-t-elle au rendez-vous ? Suffisante ? Fiable ? Il est légitime de se poser la question puisque la station de métro qui était prévue en 2024 a été repoussée en 2030 sachant qu’en 2020 on y prévoit plus de 70 000 déplacements journaliers. (Tutour, 2018) De plus, rappelons que la mauvaise desserte des services publics a favorisé l’échec de Silicon Valley (Florida, 2017). Pour l’instant le projet est encore jeune et la question reste sans réponse, ville connectée ou ville étalée?
Figure : « En attendant la nouvelle ligne de métro, les accès au plateau sont longs et pénibles »
Source: ©Carlos Ayesta.